mercredi 28 décembre 2011

Le Grand Hotel de Roubaix: un centenaire et une superbe renaissance



Ainsi que nous l'avons déjà indiqué la belle revue "Gens et Pierres de Roubaix" éditée par la Société d'Emulation (8€ à la Boutique de La Piscine)consacre son dernier numéro à un étonnant articles sur "Roubaix la ville aux mille vitraux". Mais il comporte aussi aussi un dossier fort complet au centenaire et à la renaissance du Grand Hôtel de Roubaix. Le bel établissement de l'avenue Lebas avait été inauguré en 1911 en même temps que l'exposition internationale. Un premier Grand Hôtel, l'hôtel Ferraille", en avait été le précurseur, il a d'ailleurs été immortalisé dans un des tabelaux de Rémy Cogghe "Carnaval à l'hôtel Ferraille". Mais c'est un architecte parisien, Bruno Pélissier, qui fut chargé d'édifier le nouveau Grand Hôtel à la demande de grands industriels roubaisiens Eugène Motte et Albert Prouvost. Pélissier avait déjà réalsié le Café de Paris à Paris ainsi que le Pavillon d'Armenonville, des références.! Le dossier publié par "Gens et Pierres de Roubaix" raconte par le menu les cents ans de vie du Grand Hôtel mais aussi et surtout sa renaissance grâce à sa jeune directrice Claire Zodo, une Roubaisienne de naissance spécialisée dans la gestion hôtelière. Cet article est superbement illustré par de nombreuses photos originales de Sébastien Frémont et Hervé Dansart

vendredi 23 décembre 2011

Parmi les plus belles piscines britanniques.... La Piscine de Roubaix!

























A la Boutique de La Piscine, dans le copieux rayon des livres, il est un ouvrage anglais tout à fait remarquable: " Great Lenghts the historic indoor swimming pools of Britain", c'est son titre, propose une revue de détail, richement illustrée des belles et anciennes piscines de Grande Bretagne, préservées, restaurées, transformées.











En feuilletant ce fort beau livre (30€) on a eu la surprise de trouver à la page 269 deux photos de La Piscine ... de Roubaix. Hé oui la fière Albion a mis une seule piscine étrangère dans ce livre, la nôtre! Quel honneur mais aussi quelle reconnaissance: ce n'est pas pour rien que la piscine de Roubaix était considérée comme la plus belle piscine art deco d'Europe. Et aujourd'hui elle est devenue le plus étonnant musée du monde! Ou presque...











Nous publions quelques photos extraites de ce livre; pour une fois on passera La Piscine de Roubaix sous silence.

lundi 12 décembre 2011

"Angélique": de Roubaix à Séoul via Taïwan...mais toujours nue!


On l'ignore parfois mais les oeuvres de La Piscine sont régulièrement empruntées par d'autres musées du monde pour y être exposées temporairement. Ainsi "notre" Angélique" qui sera à Taïwan de janvier à mai 2012 avant de rejoindre Séoul de juin à septembre. Elle va nous manquer!
Mais qu'on vous en dise un peu plus sur "Angélique"... Une jeune femme nue debout, la jambe gauche cachant presque la droite, est attachée par les poignets joints à un rocher qui occupe toute la partie droite de la composition verticale. Sa longue chevelure, ornée d’un collier de perles, retombe sur son dos et reparaît de chaque côté du corps. La tête est fortement renversée en arrière dans une attitude de supplication, d’angoisse et d’épuisement mêlés. Aux pieds du personnage, des vagues achèvent une perspective marine qui occupe la partie gauche du tableau.
En 1924, le musée reçut le legs d’un négociant textile roubaisien, Henri Selosse qui offrait à sa ville sa conséquente collection d’œuvres et d’objets d’art. Dans cette donation, Angélique, alors donnée sans réserve à la main d’Ingres, faisait figure de chef d’œuvre absolu. Le Journal de Roubaix de l’époque dit qu’elle « fut achetée 60 000 francs (valeur d’avant guerre) et qu’elle est tout à fait digne de nos musées nationaux les plus réputés ».
Bien qu’elle soit aujourd’hui considérée comme un travail d’atelier ou une copie et non plus comme un original d’Ingres, l’œuvre a conservé dans la collection un statut d’exception

mercredi 23 novembre 2011

Une oeuvre de Rodin entre à La Piscine


Grâce notamment aux Amis de La Piscine dont c'est aussi la mission de contribuer à enrichir les collections du musée, Bruno Gaudichon a pu faire l'acquisition d'un plâtre du célèbre sculpteur Auguste Rodin lors d'une toute récente vente aux enchères à Paris.
Il s'agit du buste de Lady Victoria Sackville West, liée au Groupe de Bloomsbury qui fut l'objet, on s'en souvient d'une formidable exposition à La Piscine. Elle eut notamment une longue liaison amoureuse avec Virginia Woolf.
Le conservateur du musée de Roubaix est évidemment ravi de cet achat qui sera l'une des "stars" de La Piscine et qui bénéficiera sans doute d'une "installation" officielle.
Notre photo: le buste de Lady Victoria Sackville-West réalisé par Rodin.

dimanche 6 novembre 2011

Les ateliers de La Piscine: la générosité au secours de l'informatique, de la création



On peut dessiner avec un crayon, peindre avec un pinceau mais on peut aussi créer avec un ordinateur. On appelle ça la C.A.O. « conception assistée par ordinateur » Las l’atelier de CAO du musée La Piscine était pratiquement à ranger… au musée de l’informatique ! Quand on sait le nombre de jeunes qui fréquentent ces ateliers de bonnes âmes ne pouvaient laisser perdurer cette triste situation. La rencontre entre les Amis de La Piscine et la Fondation Anber fit un petit miracle : chacun a offert de payer la moitié de l’investissement soit 16 postes et les logiciels ad hoc-.
L’atelier de CAO est maintenant équipé du dernier cri et il a été inauguré l’autre jour dans la plus grande simplicité en présence de Bernadette et André Leclerc (Fondation Anber) et Sylvie Chauvière vice-présidente des Amis de La Piscine (notre photo)
Ils ont pu voir avec un grand plaisir que leur générosité était bien employée…

dimanche 30 octobre 2011

Philippe Anthonioz, sclpture d'usage, usage de la sculpture




A l'occasion de ses dix ans La Piscine a aussi invité Philippe Anthonioz qui a l'art de brouiller les frontières qui divisent la sculpture et le mobilier. Il ne dessine pas ses meubles, il les façonne dans le plâtre et la délicate maquette modelée dans la douceur devient un arrogant fauteuil de bronze. Meubles sculptés, sculptures meublantes? Allez savoir mais allez voir surtout son oeuvre si bien mise en scène par Cédric Guerlus dans les salles du Groupe de Roubaix.
On y découvre aussi des bois polychromes ou originels qui disent toute la richesse formelle et stylistique du travail d'Anthonioz, son amour de la matière, de l'histoire et du geste.
A son propos, Pierre Daix écrit avec justesse " Grâce à Philippe Anthonioz, le fonctionnel devient poésie et la sculpture participe à l'art de vivre".
Jusqu'au 8 janvier 2012 salle du Groupe de Roubaix à La Piscine. (Photos Alain Leprince musée de Roubaix)

jeudi 6 octobre 2011

Les dix ans de La Piscine: déjà le gâteau!


Faut-il rappeler que La Piscine fêtera son dixième anniversaire le vendredi 21 octobre à partir de 18 heures. Et on attend la toute grande foule. L'équipe der Bruno Gaudichon prépare dans la fièvre cet évènement et notamment l'exposition qui sera inaugurée ce soir là.
Dans la grande salle dix grands modules dévoileront dix visages de l'âme du célèbre musée roubaisien. Dix grandes boîtes lumineuses pour évoquer dix années d'enrichissement des collections. Dix clins d'oeil pour se souvenir de dix ans de rencontres avec les plus grands artistes. Dix portes pour saluer le passage de plus de deux millions de visiteurs. Dix cimaises et dix socles pour rendre hommage à des dizaines de donateurs. Dix parrainages pour dire à la Piscine qu'on l'aime...
Et voici déjà (notre photo) un gâteau d'anniversaire réalisé par la céramiste Brigitte Labb (photo Alain Leprince musée La Piscine).

jeudi 15 septembre 2011

Les Journées du Patrimoine à La Piscine: entrées, visites guidées, animations...tout est gratuit!


Les journées du patrimoine investissent La Piscine samedi 17 et dimanche 18 septembre 2011 sous le thème national "Le voyage du patrimoine dans le temps".
La Piscine ouvrira gratuitement ses portes au public ce week end de 13h à 18h et proposera une riche actualité :

Visites guidées

Samedi 17 et dimanche 18 septembre. Inscription directement à l'accueil du musée, 30 minutes avant le départ de la visite. Groupes de 20 personnes maximum. Accueil dans la limite des disponibilités (gratuit). Voici les différents thèmes proposés:
-"Le musée de Monsieur Selosse": à 14h, 14h30, 15h15, 15h45 et 16h30.
Le legs de la collection Pierre-Henri Selosse en 1924 au musée de Roubaix. Une page du goût des industriels textiles à la fin du XIXe siècle.
- "La réhabilitation de La Piscine - musée d'art et d'industrie André Diligent" :
À 14h15, 14h45, 15h30, 16h et 16h45.
De l'ancienne piscine municipale construite par Albert Baert de 1927 à 1932 au musée d'art et d'industrie de Jean-Paul Philippon.

•Animations

Samedi 17 et dimanche 18 septembre, de 14h à 17h30. Sans inscription et dans la limite des places disponibles.(gratuit)
- "La réhabilitation" : parcours dans le bâtiment. De l'ancienne piscine à l'actuel musée : repérages, traces, matériaux, transformations, décoration... serviront à comprendre ce qu'était et ce qu'est devenu le bâtiment.
- "Mon musée, ma scénographie" : animation en atelier. Animation également proposée dans la salle de création assistée par ordinateur (à partir de 6 ans). Peinture, sculpture, textile, céramique, mobilier, bijoux... pour créer son propre musée. Une réflexion sur le choix des œuvres, une réflexion sur leur agencement.

•Dédicace: Samedi 17 septembre de 14h30 à 18h.
Bernard Schaeffer, écrivain, présente et dédicace son dernier ouvrage, Madame reçoit (titre inspiré du tableau de Rémy Cogghe issu des collections de La Piscine).
Roman historique qui retrace la vie d'une famille bourgeoise roubaisienne du XIXe siècle, "racontée par une gouvernante et vue par le trou de la serrure".

mercredi 14 septembre 2011

Le généreux Henri Selosse... Ah l'heureux temps pour le musée de Roubaix!



Henri Selosse (1857-1923), négociant en textile roubaisien, lègue au musée national de Roubaix en 1924 la riche collection d'oeuvres et d'objets d'art qu'il a réunie dans son hôtel particulier de la rue de l'hôtel de ville. Heureux temps pour les musées et ne nous obligez pas à en dire plus!
Cette donation reste la plus importante et la plus marquante de l'histoire du musée de Roubaix et jalonne tout le parcours du visiteur de La Piscine avec des repères fondamentaux comme "Le Combat de coqs" de Remy Cogghe.
Pendant quelques semaines certains des très riches meubles du legs d'Henri Selosse prennent place sur les podiums design face au Bassin. C'est superbe! Allez donc voir au moins à l'occasion des journées du patrimoine ces samedi 17 et dimanche 18 septembre...
Nos photos: le buste d'Henri Selosse (1915) par Auguste Maillard. Détail d'un des meubles exposés dans le Bassin (photos Alain Leprince La Piscine)

dimanche 11 septembre 2011

La Joconde de La Piscine et de Foujita


Cette oeuvre de Foujita se mérite à La Piscine: elle est accrochée dans l'une des dernières salles, un peu en retrait. Comme par discrétion, comme par pudeur. Et pourtant Dieu sait si cette femme "au café" accroche le regard! Comme un Joconde. D'ailleurs c'est notre Joconde!
Voici ce que dit de cette toile Sylvie Buisson, chercheuse, experte de Foujita, et onservatrice du musée du Montparnasse à Paris.
« Foujita peint cette toile en 1949 à New York. Il vient de quitter, avec l'aide du général MacArthur, le Japon où il avait été contraint de rester pendant la guerre. Derrière ce personnage méditatif, il y a l'âme du peintre qui essaie de se retrouver après cette période trouble. "Au café" est une synthèse des styles successifs de Foujita. La couleur ivoire, nacrée, rappelle ses grandes toiles à fond blanc - fait de poudre de coquillage et de colle - des années 20. Le buvard, l'encrier et le verre de vin au premier plan font penser à ses natures mortes de 1926 à 1930. Et la palette colorée vient de son séjour en Amérique latine dans les années 30.

Dans cette scène de café parisien, Foujita exprime aussi sa mélancolie de Montparnasse, où il a vécu dix-huit ans aux côtés de ses amis Picasso, Soutine et Modigliani. A l'arrière-plan, on voit La Petite Madeleine, un café montmartrois du XIXe siècle où se retrouvaient les impressionnistes. Cette toile est d'ailleurs une référence à Manet, mais aussi aux petites femmes de Paris de Toulouse-Lautrec. Celle-ci, prostituée ou demi-mondaine, ne s'inspire sans doute pas d'un modèle. C'est plutôt une femme idéalisée, synthèse de celles que Foujita a connues. »

vendredi 2 septembre 2011

"Madame reçoit", un tableau de Cogghe mais aussi la vie d'une gouvernante d'une grande famille roubaisienne


Bernard Schaeffer, Ami de La Piscine et président de la Société d'Emulation de Roubaix, vient d'écrire un nouveau livre "Madame reçoit". Ce roman historique est inspiré du tableau de Remy Cogghe (notre photo) qu'on peut voir au musée la Piscine; il se trouve bien sûr dans la salle consacrée à l'auteur du célèbre "Combat de coqs". On y voit deux serviteurs regarder par le trou de la serrure et écouter à la porte ce qui peut bien se passer dans la pièce où "Madame reçoit"...
Bernard Schaeffer a trouvé là prétexte à retracer la vie de la gouvernante d'une grande famille roubaisienne à la fin du XIX ème siècle.
En vente en librairies et à La Boutique de La Piscine, éditions Ravet-Anceau (18€).
L'auteur dédicacera son livre le samedi 17 septembre de 15 à 18 heures à La Piscine dans le cadre des Journées du Patrimoine.

vendredi 26 août 2011

Le "petit groupe de Roubaix"


Dans le cadre du partenariat entre le bailleur Vilogia et le musée
roubaisien " La Piscine", des enfants de locataires ont goûté pendant
les vacances à la création artistique. Sept garçons et filles ont répondu à l’invitation de Vilogia et ont participé à un atelier organisé en août au musée.
Durant 4 après-midis, ce petit « Groupe de Roubaix a laissé vagabonder son imagination sur le papier à travers le thème de nature. Guère impressionnés par ce lieu emblématique les apprentis-artistes ont très vite progressé sur le plan artistique et technique. Sous la houlette de Julien, animateur de l’atelier, cette sensibilisation à la création a rapidement porté ses fruits. Une cinquantaine de dessins ont été exposés et l’animateur a souligné des compositions parfois « proches du travail des Impressionnistes » Rien moins...

vendredi 19 août 2011

Dix ans de La Piscine: quel programme!


Dix ans et deux millions de visiteurs... Le 21 octobre 2011 La Piscine va donc souffler ses dix bougies. Pour cette année anniversaire, Bruno Gaudichon et ses équipes proposent un exceptionnel programme d'expositions et de manifestations.
Ce programme est à votre disposition à l'accueil du musée, il suffit de le demander c'est gratuit... Profitez en pour adhérer aux Amis de La Piscine -on peut aussi le faire au guichet - car au vu des expositions programmées ce serait vraiment trop sot de se priver d'une entrée gratuite pour toute la saison 2011/2012.
Sans entrer dans le détail, jugez plutôt: "La Piscine a 10 ans!" une exposition surprise dans la salle temporaire avec dix modules mystérieux qui rappelleront ces dix années d'existence (22 octobre2011-8 janvier 2012).
Et puis Picasso à l'oeuvre dans l'objectif de David Douglas Duncan: des photos et des oeuvres du génial et insatiable peintre (18 février 2012-20 mai 2012). Durant cette même période La Piscine accueillera aussi des décors, des meubles, des tapisseries, des photographies du célèbre paquebot France!Après l'été et "Les Weerts" de La Piscine, l'automne s'ouvrira autour de Marc Chagall avec quelques 200 oeuvres: céramiques, sculptures, décors de spectacle... (octobre 2012- janvier 2013).
C'était juste pour vous mettre en appétit...
Notre photo: l'entrée de La Piscine et toutes ses bougies anniversaire (Photo Alain Leprince-musée de Roubaix)

jeudi 11 août 2011

L'Homme des Neiges, une sculpture de Dodeigne, fait son entrée à La Piscine


Un ami de La Piscine, Germain Hirselj, spécialiste du Groupe de Roubaix se réjouit de l'arrivée d'une nouvelle sculpture au musée, il nous écrit:
"L'Homme des Neiges, c'est ainsi que Philippe Leclercq appelait l'une des sculptures anciennes d'Eugène Dodeigne qu'il possédait. Rejoignant la Vierge qui accueillait déjà le visiteur, il vient d'être installé dans le jardin intérieur du musée, après que des fondations fussent creusées et un socle disposé, pour recevoir le monolithe dont le poids se compte en tonnes. Cette nouvelle acquisition s'est faite grâce à l'Association des Amis de La Piscine qui en a fait l'achat.
Daté de 1960, son titre renvoie à la couleur blanche de la pierre de Massangis en Bourgogne, que l'artiste a utilisée. Du haut de ses 2,50 mètres, totem brutalement équarri, l'Homme se dresse, blême. Son faciès aux orbites creusées semble couvert, tel un chevalier primitif, d'un heaume. Cette œuvre pleine de force provenant de la collection du célèbre collectionneur et mécène roubaisien Philippe Leclercq, était conservée, depuis, dans sa famille. Elle enrichit aujourd'hui de manière significative le patrimoine du musée qui comptait déjà, en plus de la Vierge, un buste de femme, provenant de cette même collection, ainsi que plusieurs dessins.

mercredi 6 juillet 2011

Alzheimer: "La Piscine on en parle encore avec mon mari"



Cette dame convient que c'est une petite goutte d'eau toutefois elle n'en revient pas encore: son mari est atteint de la maladie d'Alzheimer et elle en connaît les douloureux ravages. Et voilà qu'après une visite du musée de Roubaix elle s'étonne avec bonheur "La Piscine avec mon mari on en parle encore, vous vous rendez compte!"
Grâce à la fondation Swisslife et à l'association France Alzheimer, des visites du musée La Piscine et des ateliers de pratique artistique ont été proposés à quelques malades et à leurs accompagnants. Des moments rares et riches à écouter les explications de Julien, l'animateur, devant des tableaux et surtout un habile jeu de questions-réponses qui permettent de faire réagir.
M.Christian Korceck, président de l'association régionale de France Alzheimer, est bien sûr ravi de cette expérience et remarque "ce merveilleux musée est idéal pour ce type d'action".
Quant aux responsables de la Fondation Swisslife, elle rappelle qu'elle travaille sur la "santé durable" et que cette forme de mécénat et de partenariat avec La Piscine correspond parfaitement à ses objectifs.

lundi 4 juillet 2011

Au fil de vie des robes de Brigitte Roffidal



En même temps que l'exposition consacrée à la galerie Dujardin, le musée La Piscine expose les robes de Brigitte Roffidal, une jeune plasticienne de 31 ans diplômée en histoire de l'art et de l'école supérieure des Beaux Arts de Tours.
Brigitte Roffidal conçoit des robes monolithiques, tricotées d'une multitude de bandelettes reliées entre elles par un fil rouge. Cette "ligne de vie" structure des compositions fragmentaires faites d'accumulations d'éléments du quotidien. Recopiant sur les bandelettes, telle un scribe, des oeuvres littéraires majeures l'artiste charge également ces secondes peaux d'une dimension mythologique et mystique.
La jeune créatrice multiplie les références au théâtre, à la sculpture, au design, au textile, à la littérature... c'est surprenant, apaisant, réjouissant. Et c'est beau, tout simplement.
A voir absolument jusqu'au 4 septembre 2011.

samedi 2 juillet 2011

Josée Courier et "ses" peintres...


Lors du vernissage de l'exposition consacrée à la galerie Dujardin (jusqu'au 4 septembre), un hommage émouvant a été rendu à Josée Courier qui fut sa dernière directrice. Agée de 97 ans, Mme Courier a dit quelques mots de remerciements sous le portique du bassin avant qu'elle ne soit rejointe par de nombreux artistes qu'elle a contribué à faire connaître dans sa galerie roubaisienne pendant des dizaines d'années (notre photo).
C'est en 1952 que Josée Meyer-Courier succèda à sa mère à la tête de la galerie. Elle assura la promotion du «Groupe de Roubaix» Eugène Dodeigne, Eugène Leroy, Arthur Van Hecke, Jean Roulland, Pierre Hennebelle, Michel Delporte, Paul Hemery etc.
Des années 1970 à 1980, date de la fermeture de la galerie Josée Courier mena une politique d’accrochage plus contemporaine, notamment avec le «Groupe des jeunes» , Julien Lestrugeon, Jean-Marie Butaye, Witold Heretynski, Stéphane Lavolée).

mercredi 29 juin 2011

Jusqu'au 4 septembre : la galerie Dujardin (1905-1980) - L’art au XXe siècle à Roubaix



Fondée en 1905 par Eugène Dujardin et Jean Courier, la Galerie Dujardin est une institution de la scène artistique roubaisienne du XXe siècle. Première galerie d’art à s’installer à Roubaix, elle assura la promotion d’artistes modernes et contemporains pendant près de 80 ans. En véritable pépinière, et portée par la prospérité et la vitalité de l’industrie textile de la région, la galerie a su faire coexister artistes reconnus et jeunes talents, et fidéliser tout au long de son activité de nombreux collectionneurs de renom, tels que Jean Masurel, Philippe Leclercq, Albert et Anne Prouvost...
Jusqu'au 4 septembre 2011 l’exposition présente la galerie à travers les trois grandes périodes de son histoire. Dirigée de 1905 à 1952 par Eugène et Rose Dujardin, puis leur fille Rosette Dujardin-Courier, la Galerie Dujardin organise régulièrement des expositions monographiques et collectives, dont celles du «Groupe des 10» dans les années 1920, l’une des plus représentatives.
A partir de 1952, Josée Meyer-Courier succède à sa belle-mère à la tête de la galerie et assure la promotion du «Groupe de Roubaix» Eugène Dodeigne, Eugène Leroy, Arthur Van Hecke, Jean Roulland, Pierre Hennebelle, Michel Delporte, Paul Hemery, Pierre Leclercq, Robert Conte et Jacky Dodin). L’exposition dite des collectionneurs ou des Maîtres contemporains de janvier 1954, présentant simultanément des oeuvres de Braque, Buffet, Calder, De Staël, Klee, Lanskoy, Léger, Matisse, Miró, Picasso, etc., restera également comme l’une des plus emblématiques de cette période résolument tournée vers la modernité.
Des années 1970 à 1980, date de la fermeture de la galerie (à Roubaix, elle perdurera ensuite près de trois ans à Lille), Josée Courier entamera une politique d’accrochage nettement plus contemporaine, notamment avec le «Groupe des jeunes» (Alain Delsalle, Daniel Bovétès, Francis Montois, Jacqueline Fournier, Yves Decroix, Jean-Claude Catteau, Julien Lestrugeon, Jean-Marie Butaye, Witold Heretynski, Stéphane Lavolée).
La Piscine rend aussi hommage au travail de sa dernière directrice, Josée Courier qui a su diriger la Galerie Dujardin vers une perpétuelle quête de nouvelles frontières plastiques et esthétiques.
En présentant des oeuvres d’artistes représentatifs de toutes les périodes de la galerie, d’envergures tant régionales, que nationales et internationales (Buffet, Calder, Lanskoy, Leroy, Rouault, etc.), l’exposition dresse un panorama fidèle et sensible de ce haut lieu culturel et artistique.
Nos photos: Josée Courier par Noël D'Hulst et la galerie Dujardin en 1928.

lundi 20 juin 2011




Ah la Piscine fascine toujours autant les photographes pour leurs prises de vues! Ainsi l'autre dimanche, sous les yeux curieux des visiteurs du musée, Tao.S. étudiante en arts-plastiques, photographe free-lance et blogueuse mode lilloise "shootait" comme on dit dans le jargon du métier le mannequin Selly. Pour présenter les bijoux fantaisie de "La Petite Lily", une créatrice roubaisienne. Tao dit affectionner tout particulièrement le lieu (elle avait bien sur demandé la permission au conservateur) et elle avoue que son "shooting" fut fort agréable.
Tao donne au passage le blog de son agence à but non lucratif: http://lillelamodeagency.blogspot.com/
Voici quelques photos de son travail... elles sont bien sûr préservées par le droit d'auteur et ne peuvent être utilisées commercialement.

samedi 11 juin 2011

"Attila et sa horde" déferlent à La Piscine


Voilà bien une oeuvre étonnante qui suscite généralement la curiosité des visiteurs de La Piscine, elle est située dans le fond du bassin. "Les Huns ou Attila et sa horde" est l'oeuvre de Théodore Rivière.
Sur une terrasse presque circulaire, de nombreux personnages en bronze constituent une caravane avec ses cavaliers, un attelage de bovidés, un couple d’amoureux, une femme nue, un ours… pe en bronze dont chaque personnage mesure une vingtaine de centimètres.
Assemblage de figures expressives jusqu’à la caricature, mêlant le souci de l’histoire et le goût de l’exotisme barbare, ce groupe extravagant parait illustrer à merveille la tentation d’un éclectisme baroquisant que les industriels et négociants roubaisiens affichèrent sur les façades de leurs maisons à la fin du XIXème siècle. A mieux y regarder, l’éblouissante liberté d’exécution et notamment la schématisation expressionniste des visages, nous laisse aujourd’hui le goût d’une aventure esthétique saisissante, mise au service d’une inspiration débridée.
Etonnant n'est-il pas?

samedi 7 mai 2011

Les Dramagraphies de Michel Lagarde chez Ankama et c'est à Roubaix



Anka.ma Restaurant présente Dramagraphies, une exposition de Michel Lagarde. Cette exposition est organisée en partenariat avec le Festival Transphotographiques, l’association Œil photographique et Ankama Editions qui édite un livre des photos de Michel Lagarde. Vernissage jeudi 12 mai de 19 à 22h 62 Bd d’Armentières à Roubaix.

Michel Lagarde mène une recherche artistique personnelle et produit fin 2003 sa première dramagraphie. Il entreprend la réalisation d’un roman photographique, TARABELBÖ. En 2008, il publie un ensemble d'illustrations photographiques sur le texte "Côte d'Azur" de Denis Chabroulet et en 2011, il publie Dramagraphies, une collection d’autoportraits dont il réalise les décors, aux Editions Ankama.

Ses dramagraphies sont le résultat d’un travail considérable, empruntant au maquettiste et à l’architecte, au décorateur et au comédien, à l’éclairagiste et au peintre. Elles répondent à l’envie de raconter des histoires. Elles croustillent, dans le noir et blanc de la scène, entre le rire jaune et le maintien pincé, entre le grotesque et la solennité.

mercredi 4 mai 2011

Les 3000 tissus de La Piscine




La Tissuthèque de La Piscine abrite une collection riche et variée de textiles anciens et contemporains. Ce fonds important s’est considérablement enrichi au fil des années offrant ainsi un choix de motifs surprenants et inattendus.
La Tissuthèque a conçu et réalisé une base de données qui regroupe plus de 3300 images dont 3000 tissus, livres d’échantillons, planches à imprimer, pochoirs japonais... etc. Des tissus coptes aux motifs les plus contemporains, tous les styles et toutes les expressions techniques et artistiques sont représentés dans cette base.
Les tissages d’Antinoë du IV° siècle, les velours italiens du XVI°, les somptueuses soieries françaises du 18ème siècle, les imprimés orientaux ou européens, les « chinoiseries », les « bizarreries », les broderies contemporaines côtoient les chaudes tapisseries du Nord, témoignages d’un patrimoine textile réputé.
La Tissuthèque ouvre ses portes pour une invitation aux voyages à travers les collections françaises et étrangères du musée La Piscine.
Voici le lien : http://tissutheque.roubaix-lapiscine.com

L'accès est libre, il suffit de cliquer sur OK puis de choisir sur "tout visualiser" ou "thématiques".

samedi 16 avril 2011

Signac c'est aussi sur I Phone...


Après le succès de l'application iPhone "Degas à La Piscine", La Piscine a renouvelé l'experience en lançant "Signac à La Piscine", développée par Orpheotour. À travers un système de pistes de lecture consacrées aux temps forts de l'exposition "Signac -Les ports de France" le visiteur découvre une alternative gratuite et ludique aux audio-guides classiques.
Pour celles et ceux d'entre vous munis d'un iPhone/iTouch/iPad, nous vous invitons à télécharger et essayer l'application via le lien suivant : http://www.orpheotour.com/index.php?option=com_content&view=article&id=46&Itemid=159&lang=us
On notera aussi avec plaisir que cette exposition "Signac - Les ports de France" a déjà accueilli quelques 37 000 visiteurs (chiffres en date du mercredi 13 avril), dépassant ainsi la belle fréquentation au musée Malraux du Havre (près de 30 000 visiteurs, du 16 octobre 2010 au 16 janvier 2011). À exactement 5 semaines de la fin de l'exposition, et avec La Nuit des Musées/Nuit des Arts programmée le samedi 14 mai, "Signac" devrait rejoindre à terme le beau succès de l'exposition Bloomsbury avec ses 58 008 visiteurs en 2009.

lundi 11 avril 2011

Le sprint du Paris Roubaix à La Piscine...


Allez c'est une manière de revenir sur l'arrivée du Paris Roubaix au Vélodrome de Roubaix avec cette oeuvre de Lucien Jonas "The Final Rush" exposée à La Piscine. L’œuvre est une esquisse très libre de petite taille. Trois cyclistes en plein effort, dans un virage de la piste d’un vélodrome, s’affrontent. L’œuvre est signée et datée 05 (pour 1905) en bas à droite.
Cette esquisse prépare à un tableau de grandes dimensions que Lucien Jonas présenta au Salon de 1905 et qui n’est aujourd’hui connu que par des photographies d’époque.
Il existe, au musée d’Amiens et de Périgueux notamment, d’autres études d’ensemble ou de détails pour ce tableau qui fut l’un des premiers grands succès de l’artiste. L’ensemble réuni à Roubaix, grâce notamment à la générosité du fils du peintre, montre que la composition est construite par l’artiste à partir d’études parfois très poussées et qui sont ensuite assemblées en atelier. Le tableau exprime bien la popularité du sport cycliste au début du XXème siècle, époque des premières grandes classiques, notamment le célèbre Paris-Roubaix fondé en 1896. Deux des études présentées ici sont des portraits en action de célébrités sportives du temps, Petit Breton et Jacquelin, que l’on retrouve avec quelques nuances dans le peloton de poursuite de la version achevée.
Originaire du Nord, Jonas est l’héritier d’une famille industrielle du Valenciennois.

lundi 21 mars 2011

Et maintenant les Ports de La Piscine!


La Piscine présente dès ce mardi 22 mars 2011 sa nouvelle exposition "Les ports de La Piscine", en écho à "Signac - Les ports de France". Ouverte au public jusqu'au 22 mai 2011 (tout comme Signac), cette exposition présente les vues portuaires issues de nos collections. Sorties des réserves pour certaines et restaurées pour l'occasion, le choix des lieux et des techniques artistiques est aussi divers que passionnant. Parmi celles-ci, Le grand cargo noir de Dufy, Venise de Ziem, Le port de Bougie de Marquet, Deauville, le bateau du Havre à Trouville de Van Dongen, déjà présentes dans l'accrochage permanent du musée, auxquelles viennent s'ajouter dans les salles du Groupe de Roubaix d'autres pinceaux tels que Paul-Émile Marchand, François Quelvée, Ernest Prouvost, Arthur Van Hecke, Michel Delporte, et bien d'autres encore.
Prolongeant l'invitation au voyage suggérée par Signac, l'exposition "Les ports de La Piscine" offre au visiteur un vaste panorama de scènes de vie et de vues portuaires, de même qu'une intéressante cartographie picturale et esthétique des XIXe et XXe siècles.
Par ailleurs, La Piscine est ravie d'annoncer que 25.000 visiteurs ont déjà vu l'exposition "Signac - Les ports de France" et ce en un mois!Et bien sur ça dure jusqu'au 22mai.
Notre photo: le tryptique d'Ernest Prouvost (photo Alain Leprince musée de Roubaix)

vendredi 18 mars 2011

Les bons comptes font les bons Amis...


Les adhésions aux Amis de La Piscine continuent d’affluer et notamment auprès des agents d’accueil du musée, efficaces prescripteurs pour notre association. Nous sommes tout près des 2100 adhérents « à jour de cotisation » comme on dit dans les associations sérieuses. De ce point de vue notre campagne de renouvellement a été un vrai succès qui devrait faire pâlir d’envie, journaux, magazines et autres. Et nous, nous n’offrons pas de cadeau … si ce n’est la magie de La Piscine et son flot qui enveloppe tous ceux qui l’aiment.
A propos du nombre d’adhérents on s’est livré à quelques petits calculs révélateurs. Certes comparaison n’est pas raison mais si on établit un ratio adhérents/visiteurs les Amis de La Piscine ne sont pas loin d’établir un record, allez osons le mot, « mondial ». En effet les Amis du Louvre sont 60.000 pour 8,5 millions de visiteurs par an ce qui donne 1 ami pour 141 visiteurs. Autre référence, le British Muséum accueille 6 millions de visiteurs par an et compte 17.500 amis soit 1 pour 342 visiteurs. Et la Piscine ? On y vient : 228.000 visiteurs pour 2100 Amis soit 1 ami pour 108 visiteurs. Que dire de plus ? Sinon que la fréquentation du musée et le nombre d’Amis de La Piscine grimpent allégrement de concert en se dopant l’un l’autre…

samedi 12 mars 2011

Du beau tableau à la bonne table


Le restaurant de la Piscine, confié à la belle maison lilloise Méert, est une table très prisée et très fréquentée, au point qu'il est toujours prudent de réserver sa table. Et comme les beaux jours vont arriver, enfin on peut l'espérer, c'est encore plus vrai quand les tables sont dressées sur la terrasse.

Il est une tradition, heureuse et goûteuse, qui veut qu'au gré des expositions, la carte change et que surtout le nom des plats est en adéquation avec les oeuvres exposées.

Ainsi lors de l'exposition Degas, le coeur de rumsteak était -il appelé "La petite danseuse", la salade de Barcelone "la danseuse espagnole" -ça allait de soi- la brandade de morue "La masseuse" (!) ou encore le parmentier de canard "la danseuse faisant le mouvement de tenir son pied".

Avec Signac on a bien sur opté pour des noms de ports : "Le Conquet" pour le magret de canard, "La Turballe" pour le potjevleesh, "Paimpol" pour le crumble de cabillaud ou "Cannes" pour... la salade niçoise.

Que les convives se rassurent, les explications sont évidemment données sur la carte pour des noms de plats qu'on n'a guère l'habitude de trouver dans les restaurants. Mais il est vrai qu'à La Piscine on est ailleurs et que c'est une partie de son charme...
Pour les enfants on fait plus simple: c'est jambon blanc et sa purée maison ou steak hâché et pommes de terre/salade.

Bonne visite et bon appétit

dimanche 27 février 2011

De Signac à Lemonnier, toujours les couleurs de La Piscine




En 2010 André et Monique Lemonnier ont souhaité offrir à La Piscine une part importante des archives de leur vie professionnelle consacrée à l'étude et à l'utilisation de la couleur. Cette vie de création s'est notamment référée aux travaux de Michel-Eugène Chevreul (1786-1889) qui furent également l'une des sources du néo-impressionisme théorisé par Signac



La présentation des "ports de France" a donc paru susciter la révélation de cette donation exceptionnelle au coeur du musée dans les cabines qui longent le bassin et dans un catalogue exhaustif des oeuvres et ouvrages aujourd'hui intégrés à l'inventaire des collections inaliénables du musée de Roubaix.



On ne peut que vous conseiller cette visite d'un univers de couleurs tout à fait fascinant. Avant ou après "les ports de France" de Signac et vous verrez bien alors le lien entre les deux...

mardi 22 février 2011

A La Piscine, n'oubliez pas de monter les escaliers pour aller découvrir la mode sous toutes ses coutures...




A La Piscine il n'y a pas que les prestigieuses expositions temporaires, la majesté du Bassin, l'éclectisme des collections... Il y a aussi dans les cabines du premier étage du bassin, des bijoux, des accessoires de mode et des vêtements. Et les accrochages changent régulièrement. On ne saurait trop vous conseiller d'aller jeter un oeil sur les créations d'Annalisa Moreni, alias "Popy Moreni"
Annalisa Moreni est née à Turin en décembre 1947, d’un père peintre et d’une mère sculpteur. Elle étudie à l'Institut de la Mode et du Costume de Turin puis s'installe à Paris en 1964. Elle commence alors comme assistante de Maïmé Arnaudin, pour Mafia design studio.
En 1972, elle est consultante textile pour Rhone-Poulenc Textile et Rasurel et, en 1973 elle ouvre sa boutique, Place des Vosges à Paris. Popy Moreni présente des défilés de mode entre 1979 et 1999.
Elle fait don en juin 2005, d'un millier de pièces d'archives et costumes partagés entre les Musée des Arts Décoratifs, musée Galliera et musée La Piscine.
Ses modèles témoignent d’un sens aigu de l’équilibre,de la qualité et du détail.

Son style baroque et théatral fait référence à la Commedia dell’arte et au cirque. Comme un rituel, elle termine ses défilés sur de la musique de Nino Rota. Pour la collection automne-hivers 1988-89, elle décline la silhouette des pantomimes et arlequins, amincie la taille, gonfle les hanches et la collerette-fraise devient l’accessoire majeur de ses créations.

Saison après saison, Popy Moreni a architecturé le baroque et introduit le faste déluré dans la mode.

lundi 14 février 2011

Signac: quel vernissage!




Bruno Gaudichon, conservateur de La Piscine, est un incorrigible inquiet: à la veille ou presque du vernissage de l'exposition de Paul Signac (vendredi 11 février) , il craignait que les invités ne soient guère nombreux. Perdu! Il y a eu la foule des grands jours qui présage une sacrée fréquentation pour cette exposition qui suit tout juste Degas. Et ce n'est pas rien comme succession!


Au cours de cette soirée et à l'heure des discours dans le grand bassin, M.René Vandierendonck, maire de Roubaix, a remis la médaille d'honneur de la ville à la fille de Françoise Cachin. En effet l'ancienne directrice des musées de France était décédée quelques jours avant cette exposition qui lui doit beaucoup. Très émue, la jeune femme a été visiblement touchée par cette démarche du premier magistrat.
Nos photos: en haut à droite, le public se renseigne sur le parcours de Paul Signac. En bas Bruno Gaudichon commente l'exposition, parmi les nombreux invités le maire de Roubaix et son épouse (qui fait partie des 2000 Amis de La Piscine...)