vendredi 2 septembre 2011

"Madame reçoit", un tableau de Cogghe mais aussi la vie d'une gouvernante d'une grande famille roubaisienne


Bernard Schaeffer, Ami de La Piscine et président de la Société d'Emulation de Roubaix, vient d'écrire un nouveau livre "Madame reçoit". Ce roman historique est inspiré du tableau de Remy Cogghe (notre photo) qu'on peut voir au musée la Piscine; il se trouve bien sûr dans la salle consacrée à l'auteur du célèbre "Combat de coqs". On y voit deux serviteurs regarder par le trou de la serrure et écouter à la porte ce qui peut bien se passer dans la pièce où "Madame reçoit"...
Bernard Schaeffer a trouvé là prétexte à retracer la vie de la gouvernante d'une grande famille roubaisienne à la fin du XIX ème siècle.
En vente en librairies et à La Boutique de La Piscine, éditions Ravet-Anceau (18€).
L'auteur dédicacera son livre le samedi 17 septembre de 15 à 18 heures à La Piscine dans le cadre des Journées du Patrimoine.

vendredi 26 août 2011

Le "petit groupe de Roubaix"


Dans le cadre du partenariat entre le bailleur Vilogia et le musée
roubaisien " La Piscine", des enfants de locataires ont goûté pendant
les vacances à la création artistique. Sept garçons et filles ont répondu à l’invitation de Vilogia et ont participé à un atelier organisé en août au musée.
Durant 4 après-midis, ce petit « Groupe de Roubaix a laissé vagabonder son imagination sur le papier à travers le thème de nature. Guère impressionnés par ce lieu emblématique les apprentis-artistes ont très vite progressé sur le plan artistique et technique. Sous la houlette de Julien, animateur de l’atelier, cette sensibilisation à la création a rapidement porté ses fruits. Une cinquantaine de dessins ont été exposés et l’animateur a souligné des compositions parfois « proches du travail des Impressionnistes » Rien moins...

vendredi 19 août 2011

Dix ans de La Piscine: quel programme!


Dix ans et deux millions de visiteurs... Le 21 octobre 2011 La Piscine va donc souffler ses dix bougies. Pour cette année anniversaire, Bruno Gaudichon et ses équipes proposent un exceptionnel programme d'expositions et de manifestations.
Ce programme est à votre disposition à l'accueil du musée, il suffit de le demander c'est gratuit... Profitez en pour adhérer aux Amis de La Piscine -on peut aussi le faire au guichet - car au vu des expositions programmées ce serait vraiment trop sot de se priver d'une entrée gratuite pour toute la saison 2011/2012.
Sans entrer dans le détail, jugez plutôt: "La Piscine a 10 ans!" une exposition surprise dans la salle temporaire avec dix modules mystérieux qui rappelleront ces dix années d'existence (22 octobre2011-8 janvier 2012).
Et puis Picasso à l'oeuvre dans l'objectif de David Douglas Duncan: des photos et des oeuvres du génial et insatiable peintre (18 février 2012-20 mai 2012). Durant cette même période La Piscine accueillera aussi des décors, des meubles, des tapisseries, des photographies du célèbre paquebot France!Après l'été et "Les Weerts" de La Piscine, l'automne s'ouvrira autour de Marc Chagall avec quelques 200 oeuvres: céramiques, sculptures, décors de spectacle... (octobre 2012- janvier 2013).
C'était juste pour vous mettre en appétit...
Notre photo: l'entrée de La Piscine et toutes ses bougies anniversaire (Photo Alain Leprince-musée de Roubaix)

jeudi 11 août 2011

L'Homme des Neiges, une sculpture de Dodeigne, fait son entrée à La Piscine


Un ami de La Piscine, Germain Hirselj, spécialiste du Groupe de Roubaix se réjouit de l'arrivée d'une nouvelle sculpture au musée, il nous écrit:
"L'Homme des Neiges, c'est ainsi que Philippe Leclercq appelait l'une des sculptures anciennes d'Eugène Dodeigne qu'il possédait. Rejoignant la Vierge qui accueillait déjà le visiteur, il vient d'être installé dans le jardin intérieur du musée, après que des fondations fussent creusées et un socle disposé, pour recevoir le monolithe dont le poids se compte en tonnes. Cette nouvelle acquisition s'est faite grâce à l'Association des Amis de La Piscine qui en a fait l'achat.
Daté de 1960, son titre renvoie à la couleur blanche de la pierre de Massangis en Bourgogne, que l'artiste a utilisée. Du haut de ses 2,50 mètres, totem brutalement équarri, l'Homme se dresse, blême. Son faciès aux orbites creusées semble couvert, tel un chevalier primitif, d'un heaume. Cette œuvre pleine de force provenant de la collection du célèbre collectionneur et mécène roubaisien Philippe Leclercq, était conservée, depuis, dans sa famille. Elle enrichit aujourd'hui de manière significative le patrimoine du musée qui comptait déjà, en plus de la Vierge, un buste de femme, provenant de cette même collection, ainsi que plusieurs dessins.

mercredi 6 juillet 2011

Alzheimer: "La Piscine on en parle encore avec mon mari"



Cette dame convient que c'est une petite goutte d'eau toutefois elle n'en revient pas encore: son mari est atteint de la maladie d'Alzheimer et elle en connaît les douloureux ravages. Et voilà qu'après une visite du musée de Roubaix elle s'étonne avec bonheur "La Piscine avec mon mari on en parle encore, vous vous rendez compte!"
Grâce à la fondation Swisslife et à l'association France Alzheimer, des visites du musée La Piscine et des ateliers de pratique artistique ont été proposés à quelques malades et à leurs accompagnants. Des moments rares et riches à écouter les explications de Julien, l'animateur, devant des tableaux et surtout un habile jeu de questions-réponses qui permettent de faire réagir.
M.Christian Korceck, président de l'association régionale de France Alzheimer, est bien sûr ravi de cette expérience et remarque "ce merveilleux musée est idéal pour ce type d'action".
Quant aux responsables de la Fondation Swisslife, elle rappelle qu'elle travaille sur la "santé durable" et que cette forme de mécénat et de partenariat avec La Piscine correspond parfaitement à ses objectifs.

lundi 4 juillet 2011

Au fil de vie des robes de Brigitte Roffidal



En même temps que l'exposition consacrée à la galerie Dujardin, le musée La Piscine expose les robes de Brigitte Roffidal, une jeune plasticienne de 31 ans diplômée en histoire de l'art et de l'école supérieure des Beaux Arts de Tours.
Brigitte Roffidal conçoit des robes monolithiques, tricotées d'une multitude de bandelettes reliées entre elles par un fil rouge. Cette "ligne de vie" structure des compositions fragmentaires faites d'accumulations d'éléments du quotidien. Recopiant sur les bandelettes, telle un scribe, des oeuvres littéraires majeures l'artiste charge également ces secondes peaux d'une dimension mythologique et mystique.
La jeune créatrice multiplie les références au théâtre, à la sculpture, au design, au textile, à la littérature... c'est surprenant, apaisant, réjouissant. Et c'est beau, tout simplement.
A voir absolument jusqu'au 4 septembre 2011.

samedi 2 juillet 2011

Josée Courier et "ses" peintres...


Lors du vernissage de l'exposition consacrée à la galerie Dujardin (jusqu'au 4 septembre), un hommage émouvant a été rendu à Josée Courier qui fut sa dernière directrice. Agée de 97 ans, Mme Courier a dit quelques mots de remerciements sous le portique du bassin avant qu'elle ne soit rejointe par de nombreux artistes qu'elle a contribué à faire connaître dans sa galerie roubaisienne pendant des dizaines d'années (notre photo).
C'est en 1952 que Josée Meyer-Courier succèda à sa mère à la tête de la galerie. Elle assura la promotion du «Groupe de Roubaix» Eugène Dodeigne, Eugène Leroy, Arthur Van Hecke, Jean Roulland, Pierre Hennebelle, Michel Delporte, Paul Hemery etc.
Des années 1970 à 1980, date de la fermeture de la galerie Josée Courier mena une politique d’accrochage plus contemporaine, notamment avec le «Groupe des jeunes» , Julien Lestrugeon, Jean-Marie Butaye, Witold Heretynski, Stéphane Lavolée).

mercredi 29 juin 2011

Jusqu'au 4 septembre : la galerie Dujardin (1905-1980) - L’art au XXe siècle à Roubaix



Fondée en 1905 par Eugène Dujardin et Jean Courier, la Galerie Dujardin est une institution de la scène artistique roubaisienne du XXe siècle. Première galerie d’art à s’installer à Roubaix, elle assura la promotion d’artistes modernes et contemporains pendant près de 80 ans. En véritable pépinière, et portée par la prospérité et la vitalité de l’industrie textile de la région, la galerie a su faire coexister artistes reconnus et jeunes talents, et fidéliser tout au long de son activité de nombreux collectionneurs de renom, tels que Jean Masurel, Philippe Leclercq, Albert et Anne Prouvost...
Jusqu'au 4 septembre 2011 l’exposition présente la galerie à travers les trois grandes périodes de son histoire. Dirigée de 1905 à 1952 par Eugène et Rose Dujardin, puis leur fille Rosette Dujardin-Courier, la Galerie Dujardin organise régulièrement des expositions monographiques et collectives, dont celles du «Groupe des 10» dans les années 1920, l’une des plus représentatives.
A partir de 1952, Josée Meyer-Courier succède à sa belle-mère à la tête de la galerie et assure la promotion du «Groupe de Roubaix» Eugène Dodeigne, Eugène Leroy, Arthur Van Hecke, Jean Roulland, Pierre Hennebelle, Michel Delporte, Paul Hemery, Pierre Leclercq, Robert Conte et Jacky Dodin). L’exposition dite des collectionneurs ou des Maîtres contemporains de janvier 1954, présentant simultanément des oeuvres de Braque, Buffet, Calder, De Staël, Klee, Lanskoy, Léger, Matisse, Miró, Picasso, etc., restera également comme l’une des plus emblématiques de cette période résolument tournée vers la modernité.
Des années 1970 à 1980, date de la fermeture de la galerie (à Roubaix, elle perdurera ensuite près de trois ans à Lille), Josée Courier entamera une politique d’accrochage nettement plus contemporaine, notamment avec le «Groupe des jeunes» (Alain Delsalle, Daniel Bovétès, Francis Montois, Jacqueline Fournier, Yves Decroix, Jean-Claude Catteau, Julien Lestrugeon, Jean-Marie Butaye, Witold Heretynski, Stéphane Lavolée).
La Piscine rend aussi hommage au travail de sa dernière directrice, Josée Courier qui a su diriger la Galerie Dujardin vers une perpétuelle quête de nouvelles frontières plastiques et esthétiques.
En présentant des oeuvres d’artistes représentatifs de toutes les périodes de la galerie, d’envergures tant régionales, que nationales et internationales (Buffet, Calder, Lanskoy, Leroy, Rouault, etc.), l’exposition dresse un panorama fidèle et sensible de ce haut lieu culturel et artistique.
Nos photos: Josée Courier par Noël D'Hulst et la galerie Dujardin en 1928.

lundi 20 juin 2011




Ah la Piscine fascine toujours autant les photographes pour leurs prises de vues! Ainsi l'autre dimanche, sous les yeux curieux des visiteurs du musée, Tao.S. étudiante en arts-plastiques, photographe free-lance et blogueuse mode lilloise "shootait" comme on dit dans le jargon du métier le mannequin Selly. Pour présenter les bijoux fantaisie de "La Petite Lily", une créatrice roubaisienne. Tao dit affectionner tout particulièrement le lieu (elle avait bien sur demandé la permission au conservateur) et elle avoue que son "shooting" fut fort agréable.
Tao donne au passage le blog de son agence à but non lucratif: http://lillelamodeagency.blogspot.com/
Voici quelques photos de son travail... elles sont bien sûr préservées par le droit d'auteur et ne peuvent être utilisées commercialement.

samedi 11 juin 2011

"Attila et sa horde" déferlent à La Piscine


Voilà bien une oeuvre étonnante qui suscite généralement la curiosité des visiteurs de La Piscine, elle est située dans le fond du bassin. "Les Huns ou Attila et sa horde" est l'oeuvre de Théodore Rivière.
Sur une terrasse presque circulaire, de nombreux personnages en bronze constituent une caravane avec ses cavaliers, un attelage de bovidés, un couple d’amoureux, une femme nue, un ours… pe en bronze dont chaque personnage mesure une vingtaine de centimètres.
Assemblage de figures expressives jusqu’à la caricature, mêlant le souci de l’histoire et le goût de l’exotisme barbare, ce groupe extravagant parait illustrer à merveille la tentation d’un éclectisme baroquisant que les industriels et négociants roubaisiens affichèrent sur les façades de leurs maisons à la fin du XIXème siècle. A mieux y regarder, l’éblouissante liberté d’exécution et notamment la schématisation expressionniste des visages, nous laisse aujourd’hui le goût d’une aventure esthétique saisissante, mise au service d’une inspiration débridée.
Etonnant n'est-il pas?