Les animaux quittent (provisoirement) La Piscine pour se pavaner au musée des Années Trente

Il y avait le chat de Steinlein parti ronronner au Grand Palais à Paris à l'occasion de l'exposition "Beauté Animale", voici que la belle et riche "ménagerie" de La Piscine se déplume un peu plus puisque le musée des Années Trente à Boulogne Billancourt est venu faire son marché pour enrichir son exposition " De Bugatti à Giacommeti, sculpter l'animal", elle vient tout juste d'ouvrir et se prolongera jusqu'au 28 octobre.
C'est ainsi  que "le chimpanzé marchant" de Nam et "l'otarie" de Lacroix (nos photos) font les beaux en région parisienne, ils sont accompagnés notamment de "l'ours" de Guyot, de "la grue couronnée" de Profillet, du "couple de gazelles" de Bouchard et de quelques autres animaux.

Rassurez vous la salle animalière de La Piscine, tellement prisée des enfants mais pas seulement, a vu l'arrivée d'autres animaux qui  somnolaient dans les réserves et qui sont aujourd'hui promus au rang de remplaçants de luxe. Et avec la foule qui vient pour Picasso, ils ont droit à un va et vient incessant de visiteurs. Mais ils restent de marbre ou de pierre...

Les Picasso de La Piscine ça n'est pas rien!

A l'occasion de l'exposition Duncan/Picasso (jusqu'au 20 mai), le musée La Piscine a édité un fort beau catalogue "Les Picasso de La Piscine"..
Le fonds Picasso du musée roubaisien comprend une collection unique de céramiques ainsi que quelques créations textiles et objets d'orfévrerie.
Faut-il rappeler que l'apport de Picasso à l'histoire de la céramique d'artiste du XXème siècle est fondamental. C'est lors de son passage à Vallauris que Picasso se découvre une passion tardive pour la céramique qu'il pratiqua dans l'atelier de Madoura.
Ce catalogue, enrichi par des clichés de Willy Maywald et David Douglas  Duncan, a été écrit par Alice Massé, conservatrice adjointe de La Piscine et préfacé par son conservateur en chef Bruno Gaudichon.
Alice Massé rapporte ce propos de Picasso "C'est aujourd'hui mon anniversaire. Un an dans le métier. J'ai droit maintenant au diplôme d'ouvrier potier. D'ailleurs ce diplôme j'y avais droit au bout de six mois à  cause de mes dispositions". C'est vrai qu'il n'en manquait pas de dispositions et pas seulement en sa qualité d'ouvrier potier!

"Les Picasso de La Piscine" Editions Invenit. 20€. En vente à la Boutique du musée

Le poisson d'avril de Niki de Saint Phalle

Niki de Saint Phalle est une figure incontournable du Nouveau Réalisme. L'auteur des "Nanas" a marqué l’art contemporain par ses oeuvres aux formes rondes et colorées qui invitent à pénétrer dans un monde imaginaire et poétique.
Elle a toujours été fascinée par les arts primitifs et les mythes légendaires. Elle a ainsi été inspirée par le règne animal. Chiens, hippopotames, poissons, chameaux, serpents et dragons se retrouvent dans son oeuvre, sous la forme de sculptures décalées.
Comment  à l'occasion de ce mois d'avril -et presque au lendemain du 1er avril- ne pas jeter un oeil admiratif, gourmand, amusé sur ce "vase-poisson" qui figure dans les collections de La Piscine.
Après tout un poisson dans une Piscicne, pourquoi pas?

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Le France fait escale dans une Piscine!

Le succès de l'exposition Picasso/Duncan ne devrait pas faire trop passer au second plan l'autre évènementt de cette rentrée 2012 au musée La Piscine, l'exposition consacrée au paquebot France qu'on appelle toujours France quoiqu'on ait pu nous chanter par ailleurs...
Ce majestueux paquebot réveille un monde disparu où l'on choississait de rejoindre New York par la mer en cinq jours pour savourer -à grand prix- un certain art de vivre à la française. Il incarnait aussi "les trente glorieuses", un pays tout entier et l'image prestigieuse que celui-ci voulait imposer au reste du monde.
Outre une fort belle maquette installée devant l'entrée des baignoires -les enfants,ts adorent!- cette exposition présente tout une série de meubles, de tapisseries, de dessins, de photos glamour autant de décors colorés bleu turquoise, absinthe, orange...
Ah nostalgie quand tu nous tiens par la barre!

(Jusqu'au 20 mai)

Picasso est toujours là mais où est passée "La Petite Châtelaine" de Camille Claudel?

Alors que l'exposition Picasso continue d'attirer les foules à La Piscine une autre star du musée a disparu. Il s'agit de "La Petite Châtelaine" de Camille Claudel. Elle est au musée de Roubaix ce que "La Vénus de Milo" est au Louvre. C'est dire!
Certes dans la salle de l'enfance de La Piscine on l'a bien remplacée par un autre marbre blanc représentant aussi une tête d'enfant ("Amour cruel" d'Agathon Léonard) mais personne n'est dupe ce n'est pas "notre" petite Châtelaine, celle que les Roubaisiens appellent aussi affectueusement "La petite Roubaisienne".
On a mené notre enquête et on est en mesure de vous expliquer les dessous de cette disparition: la célèbre sculpture a été prêtée pour une exposition à Paris et elle ne reviendra qu'en juin prochain. Le temps de se refaire une santé et hop départ pour Tokyo jusqu'en octobre 2012!
Faut-il vous rappeler que ce buste en marbre blanc représente, grandeur nature, la tête et les épaules d’une petite fille de six ans environ. La chevelure de l’enfant, en mèches épaisses et noueuse, elles des dreadlocks, est sculptée tout à jour et laisse voir les oreilles. Les yeux sont détaillés. La bouche est close. Le marbre blanc est patiné, prenant une teinte chaude et un aspect lisse et cireux qui rappellent l’albâtre.
Acquis en 1996 grâce à une souscription publique - la première organisée par un musée français pour une sculpture – ce portrait est sans conteste le chef d’œuvre des collections de La Piscine qui a placé l’enfant au cœur de son projet et il rayonne dans une salle entièrement consacrée à ce thème de l’enfance.

Le modèle de ce buste, Madeleine Boyer, est la petite fille de la propriétaire du château de l’Islette, en Touraine où Rodin, venu sur les traces de Balzac pour réaliser le monument que lui a commandé la Société des Gens de Lettres, et Claudel, en repos après un avortement, séjournèrent plusieurs fois, ensemble, entre 1890 et 1893. La fillette posa soixante deux heures pour ce portrait que parfois l’artiste intitule La petite de l’Islette.

Les secrets rendez-vous avec "Mandy"

Dans tous les musées  du monde il est des oeuvres qui se trouvent toujours à l'écart des grands courants du public: sur un mauvais mur, dans une salle reculée, signée d'un artiste peu connu. Est-ce à dire qu'elles indiffèrent?  Oh que non! Parfois elles rencontrent le regard d'un visiteur et s'établit alors un dialogue silencieux  où se mêlent attention, admiration, séduction, fascination. Et ce visiteur toujours prendra comme un rendez vous  muet mais fidèle avec tel tableau, telle sculpture. Ce peut être un long tête à tête ou juste un petit coup d'oeil en passant, on sait pouvoir le retrouver toujours au même endroit.
Ainsi en est-il à La Piscine avec  "Mandy" ce beau portrait de femme afro-américaine, peint en  1932 par E.Barnard Lintott, une oeuvre qui appartient au Musée d'Art Moderne de Paris  mais dépsoée au musée de Roubaix en 2000.
Il y a dans le regard de cette femme de la force, de la douceur, de l'inquiétude, de la fierté. Il y a aussi des questions auxquelles celui qui la regarde ne peut apporter de réponses peut être parce qu'elle n'en attend pas.
"Mandy" qui a eu droit récemment à  un soin de beauté rejoindra bientôt les cimaises de la salle de l'orientalisme à La Piscine, un peu à l'écart du beau et grand tableau de Jean Léon Gérôme  "Esclaves à vendre" (1873) et non loin de l'impressionnante sculpture "La chasse au nègre" dénonçant l'esclavagisme dans les plantations française et américaine.
"Mandy" est toute douceur, sensualité, humilité. Elle a été choisie par La Poste pour faire partie d'une planche de douze timbres qui sont édités à l'occasion de la Journée de la Femme 2012 sous le thème "Portraits de femmes dans la peinture".

"Mandy" se trouvera à partir du 8 mars  projetée dans la lumière elle qui se réservait au musée de Roubaix pour de secrètes et délicates rencontres. 

A Lille pour Roubaix, grâce au CIC, Picasso fait sauter la banque !

Une fois encore, la banque CIC, fidèle partenaire du musée La Piscine met sa grande et belle façade de son siège social, au débouché de la gare Lille Flandres, face à Euralille, au service d'une grande exposition. Une superbe vitrophanie de Picasso vient d'être installée sur le fronton (notre photo) et fait ainsi une incroyable publicité car à cet endroit stratégique de  Lille ce sont des dizaines et des dizaines de milliers de personnes qui passent là chaque jour et ne peuvent pas manquer de la voir.
Cette vitrophanie représente "Jacqueline aux fleurs", un des nombreux portraits que Pablo Picasso a fait de son épouse. Une pure merveille que l'on pourra bien sûr voir, entre autres peintures, sculptures, céramiques, à La Piscine (18/02-20/05) ainsi que la célèbre série des photos de "Picasso à l'oeuvre" réalisées par David Douglas Duncan.
Cette exposition , reconnue d'intérêt national par le Ministère de la Culture, suscite déjà un grand engouement car ce ne sont pas moins de 70 journalistes, français et étrangers, qui assisteront à la présentation à la presse vendredi matin.

Olé!

Saint Valentin: la fête des amoureux à La Piscine c'est le bonheur absolu...

Avez vous déjà remarqué combien les musées se visitent en couple? Et c'est peut être encore plus vrai à La Piscine qu'ailleurs tant ce lieu dégage de bonnes ondes, c'est le cas de le dire! Sans doute que le mardi 14 février, jour de la Saint Valentin, les amoureux du lieu et le amoureux tout court s'offriront-ils un tête à tête avec le lieu et l'être aimés! Ils peuvent d'ailleurs prendre un peu d'avance dès ce week-end  des 12 et 13 février tant il n'est jamais trop tôt pour échanger des mots tendres dans un lieu magique...
On a cherché -et on a trouvé- dans les collections du musée une oeuvre qui pourrait illustrer cette Saint Valentin. C'est un tableau d'Alfred Guillou qui a été installé tout récemment dans la salle des enfants du musée, là ou trône la célèbre petite Châtelaine de Camille Claudel. 
Intitulé "Le bouquet de primevères", cette peinture représente un jeune garçon offrant un bouquet champêtre à une toute jeune fille. Ce qu'on appelle le vert paradis des amours enfantines...
Allez donc avec votre aimé(e)  jeter un oeil attendri sur cette scène, vous pourrez ensuite aller déguster un thé des poètes à la cafétéria  Méert et laisser  vos coeurs s'épancher encore un peu plus. N'oubliez pas non plus de passer à La Boutique il n'y manque pas d'idées de cadeaux. Et puis tiens pendant que vous y êtres offrez vous à l'accueil une  adhésion de couple aux  Amis d ela Piscine. Le bonheur absolu!

Un bain d'amour à La Piscine, il ne manquait plus que cela... (Photo Alain Leprince musée La Piscine)

Les racines industrielles de La Piscine

S'il fallait une preuve de l'enracinement de la Piscine dans le passé industriel de Roubaix cette illustration l'expliquerait mieux que de longs discours. En effet  il s'agit d'une vue panoramique des anciens Etablissements Hannart qui se trouvaient à l'angle de la rue de L'Espérance et de la rue des Champs un site où se trouve actuellement le musée. Et son ancêtre la piscine construite par Albert Baert dans les années 30 était enchâssée dans ce tissu industriel extrêmement dense. On y voit plusieurs hautes cheminées d'usine qui crachent leurs fumées et ce n'est pas par hasard que Roubaix, alors capitale mondiale de la laine, était surnommée "la ville aux mille cheminées". On a d'ailleurs gardé dans le jardin extérieur de l'actuel musée un "tronc" de cheminée pour rappeler cette époque. Mais le nom exact du musée n'est-il pas  "musée d'art et d'industrie" .
Cette illustration est tirée d'un remarquable petit ouvrage "Roubaix-La Piscine l'esprit du lieu" écrit par Gunilla Lapointe. Il est vendu seulement 6€ à La Boutique de La Piscine et c'est une véritable mine d'informations sur l'histoire d'un bâtiment que le monde entier, ou presque, nous envie...

Le Fonds National d'Art Contemporain passe les plats... de Picasso à La Piscine

Ça n'a rien à voir et pourtant! Alors que la Piscine va accueillir à partir du 18 février prochain (vernissage le vendredi 17 à partir de 18h30)  une exposition consacrée à Picasso "à l'oeuvre dans l'objectif de David Douglas Duncan) le Fonds National d'Art contemporain vient de faire un dépôt de plusieurs plats réalisés par Pablo Picasso.
Un dépôt ce n'est pas un don mais ça y ressemble car bien sûr ces dépôts restent toujours dans les musées qui en bénéficient. C'est aussi l'occasion pour les musées de province d'enrichir à très bon prix leurs collections et de présenter au public des oeuvres qui, autrement, s'ennuieraient ferme dans les réserves des grands musées nationaux.
Nous vous présentons ci-dessous quelques-uns de ces plats sur le thème de la tauromachie ils iront rejoindre dans les cabines autour du Bassin de La Piscine d'autres oeuvres de Picasso.

Qu'est ce qu'on dit au FNAC?