Les éditions Invenit ont eu l’excellente idée de convier un auteur à écrire sur une peinture, trésor emblématique ou insoupçonné d’un musée. L’écrivain interprète l’exercice en toute liberté et la collection vaut surtout pour la diversité de ces ressentis, au plus près de cette « sorcellerie évocatoire » dont parle Baudelaire.
Grâce à une reproduction de l’oeuvre sur le rabat, le lecteur se réinvente spectateur et se laisse guider dans les univers apparentés du peintre et de l’écrivain.
Les premières séries de la collection ont l’ambition de faire découvrir le riche patrimoine des musées du ord – Pas-de-Calais.
Et bien sûr on n’a pas oublié « La Pisicne » et son célèbre « Comabt de coqs en Flandres » peint par Remy Cooghe.
« Au moins, avec la peinture de la fin du XIXe siècle, il y a, sans vilain jeu de mots, à croûter » : avec sa gouaille habituelle, Jean-Bernard Pouy ouvre l’exercice qui lui a été confié et livre son interprétation du Combat de coqs. Il frime, il tergiverse, il tourne autour de la toile tel un fauve entêté. Il y fait intriguer Zola, y reconnaît Victor Hugo, « notre Totor national », en spectateur omniscient, présidant cette assemblée de parieurs qui incarnent à la fois la France qui travaille et la France qui dirige dans une bataille qui pourrait tout aussi bien avoir comme décor la scène d’un théâtre que celle de l’Hémicycle. Faussement enveloppée d’une verve triviale, c’est une réflexion habile sur la tradition et l’interprétation dans l’art que nous livre Jean-Bernard Pouy.
L’écrivain affirme: "Moi, je me persuade que, pour un peintre belge comme Rémy Coq, pardon, Cogghe, le coq, le combat, le combat de coqs, ça doit exprimer quelque chose de fort, de précis, de régional, d’important."
En vente à la Boutique de La Piscine 9 €. Autres titres « Autoportrait noir » de Leroy vu par Ludovic Degroote ; « Vers l’empreinte immaculée » de Hantaï vu par Alain Fleischer ; « L’ile engloutie » de Paul Klee vu par Maurice Pons ; « Blés après l’averse » de Manessier vu par Dhainaut ; etc.
www.invenit-editions.fr
Grâce à une reproduction de l’oeuvre sur le rabat, le lecteur se réinvente spectateur et se laisse guider dans les univers apparentés du peintre et de l’écrivain.
Les premières séries de la collection ont l’ambition de faire découvrir le riche patrimoine des musées du ord – Pas-de-Calais.
Et bien sûr on n’a pas oublié « La Pisicne » et son célèbre « Comabt de coqs en Flandres » peint par Remy Cooghe.
« Au moins, avec la peinture de la fin du XIXe siècle, il y a, sans vilain jeu de mots, à croûter » : avec sa gouaille habituelle, Jean-Bernard Pouy ouvre l’exercice qui lui a été confié et livre son interprétation du Combat de coqs. Il frime, il tergiverse, il tourne autour de la toile tel un fauve entêté. Il y fait intriguer Zola, y reconnaît Victor Hugo, « notre Totor national », en spectateur omniscient, présidant cette assemblée de parieurs qui incarnent à la fois la France qui travaille et la France qui dirige dans une bataille qui pourrait tout aussi bien avoir comme décor la scène d’un théâtre que celle de l’Hémicycle. Faussement enveloppée d’une verve triviale, c’est une réflexion habile sur la tradition et l’interprétation dans l’art que nous livre Jean-Bernard Pouy.
L’écrivain affirme: "Moi, je me persuade que, pour un peintre belge comme Rémy Coq, pardon, Cogghe, le coq, le combat, le combat de coqs, ça doit exprimer quelque chose de fort, de précis, de régional, d’important."
En vente à la Boutique de La Piscine 9 €. Autres titres « Autoportrait noir » de Leroy vu par Ludovic Degroote ; « Vers l’empreinte immaculée » de Hantaï vu par Alain Fleischer ; « L’ile engloutie » de Paul Klee vu par Maurice Pons ; « Blés après l’averse » de Manessier vu par Dhainaut ; etc.
www.invenit-editions.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire